Depuis 2014, la campagne Our Land Our Business (Nos Terres, Notre Business) exige la fin des indicateurs Doing Business et Enabling the Business of Agriculture (EBA, en français « Améliorer le Climat des Affaires dans l’Agriculture » ou ACAA) de la Banque Mondiale. Ces indicateurs et leur système de classement des pays récompensent les Etats qui abaissent leurs normes environnementales, sociales, fiscales et facilitent le pillage de leurs ressources naturelles, telles que l’eau et la terre, au profit des grandes entreprises. Ces classements mettent en concurrence les pays en vue d’être perçus comme toujours plus favorables aux investissements étrangers et de recevoir les aides financières des donneurs bilatéraux et de la Banque Mondiale.
Le jour de l’ouverture de la Conférence sur la terre 2024 de la Banque mondiale, des organisations de productrices et producteurs alimentaires à petite…
Frederic Mousseau World Bank’s latest Business Ready or B-Ready project, announced on May 1, 2023, resuscitates the defunct Doing Business Report (DBR).…
—FOR IMMEDIATE RELEASE— February 21, 2023; 5:00 AM PST Media Contact: amittal@oaklandinstitute.org, +1 510-469-5228 One year into the war, a new report…
Source: Inter Press Service Andy Currier The writer is Research Associate at the Oakland Institute in San Francisco, USA. SAN FRANCISCO, USA,…
–FOR IMMEDIATE RELEASE— September 23, 2021 Washington DC, USA The World Bank has announced that it will discontinue the publication of its flagship Doing…
—FOR IMMEDIATE RELEASE— September 16, 2021, 7:00 PM PT Media Contact: Anuradha Mittal, amittal@oaklandinstitute.org +1 510-469-5228 The World Bank announced today it…
Les Banquiers Mondiaux favorisent l’accaparement des terres dans le monde entier.
Le classement Doing Business de la Banque Mondiale donne des bonnes notes aux pays quand ils favorisent le ‘climat des affaires’. Cela consiste à faciliter l’entrée et les activités des entreprises étrangères dans les pays, en réduisant par exemple les procédures administratives, les règlementations sociales et environnementales, en diminuant les taxes ou en supprimant les obstacles au libre-échange.
Avec le classement, la Banque Mondiale encourage également les réformes foncières qui tendent à faire de la terre une marchandise, pouvant être acquise facilement par des entreprises. Dans ce processus, le classement ne prend pas en compte les droits humains, le droit à l’alimentation, les droits économiques et sociaux, la protection des travailleurs ou la gestion durable des ressources naturelles.
Les petits agriculteurs sont les plus affectés par ces politiques alors qu’ils produisent 80% de la nourriture consommé dans les pays en développement. Ils sont les garants de la sécurité alimentaire des populations, de la souveraineté alimentaire des pays, et sont de loin les principaux investisseurs dans le secteur agricole des pays en développement. C’est leur capacité à investir et à développer leurs terres qui devrait être renforcée, pas celle des multinationales.
On peut facilement nourrir la planète pour peu qu’un soutien adéquat soit apporté à la petite agriculture. La Banque Mondiale ne comprend pas cette nécessité, et avec des instruments tels que le Doing Business et le Benchmarking the Business of Agriculture, continue d’imposer de manière systématique un modèle de développement unique dominé par l’agrobusiness. Cette approche menace gravement la sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaire des pays en développement.